Les difficultés d’approvisionnement en carburant commencent à peser sur l’activité économique.
Les déplacements, particulièrement dans le Nord de la France et en Ile-de France, deviennent de plus en plus compliqués, et ce aussi bien pour se rendre sur son lieu de travail que pour exercer son activité professionnelle.
Si la grève est un droit, elle ne doit pas mettre en cause la liberté de circulation et de travailler.
Un petit nombre de salariés des raffineries TotalEnergies et ExxonMobil, qui vont pourtant bénéficier d’un montant financier record au titre de la participation aux résultats exceptionnels de ces entreprises, ne peuvent, au motif de revendications salariales, menacer l’activité économique de notre pays et « pourrir » le quotidien de millions de salariés.
Aussi, si la voie normale du dialogue social ne permet pas de trouver une issue à ce conflit, ce qui semble malheureusement être le cas, il convient que les pouvoirs publics - et en particulier les préfets - assument les responsabilités qui leur incombent en prenant les mesures, y compris juridiques, telles que des réquisitions, pour assurer le fonctionnement normal des raffineries.
Il n’est pas concevable que des pénuries organisées de carburants viennent s’ajouter aux difficultés actuelles liées à l’augmentation des prix du gaz et de l’électricité.