Alors que le Premier ministre reçoit ce jour des maires de grandes villes, la CPME s’inquiète des conséquences d’une éventuelle fermeture des bars, restaurants et salles de sport, à l’instar des décisions prises à Marseille et en Guadeloupe. |
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Les conséquences économiques sont ravageuses pour ceux qui se voient ainsi interdire d’exercer leur activité alors-même que la plupart respectent les règles sanitaires qui leur sont imposées. De plus, cela suscite l’incompréhension et l’impression d’être stigmatisés. Dans ce contexte, la CPME enjoint le gouvernement d’entendre le cri de détresse et la colère de ceux qui ne demandent qu’une seule chose : qu’on les laisse travailler, quitte à renforcer davantage le protocole sanitaire applicable et les contrôles. Il convient également de ne pas oublier les secteurs connexes très fortement impactés, et dont une partie importante risque de ne pas être concernée par les aides annoncées. Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance doit, à cet égard, écouter ceux qui lui disent que le premier volet du Fonds de Solidarité ne concerne pas les entreprises de plus de 20 salariés. Il doit aussi comprendre que déterminer les secteurs éligibles aux aides en fonction des seuls codes NAF ne saurait suffire. |