En 2020, les défaillances d’entreprises ont reculé de 38,1% atteignant leur plus faible niveau depuis 30 ans. Les mesures mises en place pour soutenir les entreprises ont parfaitement joué leur rôle d’amortisseur de la crise. S’il faut s’en féliciter il ne faut pas s’endormir pour autant, car cela ne durera pas.
Certaines entreprises, lourdement endettées, ne pourront s’acquitter des différents remboursements dus. L’impact de la crise a été bien réel et la hausse des défaillances, c’est malheureusement une certitude, reprendra.
Réussir la reprise c’est également ne laisser personne au bord de la route. Et tout faire pour sauver ce qui peut l’être.
Détecter rapidement les entreprises en difficulté, les orienter en amont des tribunaux de commerce vers des « cellules rebond » à localiser auprès des Groupements de Prévention Agréés (GPA) ou des Comités départementaux d’examen de problèmes de financement des entreprises (CODEFI) sont des priorités. L’accélération des procédures, la maitrise et la transparence des coûts d’accompagnement (frais juridiques ou honoraires) que la CPME propose, par exemple, de forfaitiser, permettraient également de sauver des entreprises. Il faut ensuite tout faire pour favoriser le rebond de ceux qui sont contraints de cesser leur activité. C’est là ce que préconise, propositions à l’appui, la CPME qui milite en ce sens depuis des mois auprès de Bercy.